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Message du registraire

Photo : Michael Salvatori, OCT

Les Ontariennes et Ontariens peuvent être très fiers du travail que l’Ordre a accompli en 2015. Le leadership dont nous avons fait preuve lors du lancement du programme de formation à l’enseignement prolongé et de la publication de la recommandation professionnelle sur le devoir de signaler, par exemple, montre bien que nous avons continué à appuyer l’apprentissage de nos membres et à assurer au public que les enseignantes et enseignants sont des professionnels qui ont à cœur de poursuivre leur croissance, leur développement et leur apprentissage.

Le programme prolongé a modifié des éléments fondamentaux de la formation en enseignement. Il s’agit désormais d’un B. Éd. de quatre sessions qui comprend un stage pratique deux fois plus long. En outre, le programme tient compte des défis et de la réalité au sein des salles de classe d’aujourd’hui; il aborde plus en profondeur certaines matières, comme les mathématiques; et il met davantage l’accent sur le bien-être et la santé mentale, les relations avec les élèves, les parents et la communauté, et l’intégration de la technologie dans l’apprentissage.

En collaboration avec les facultés d’éducation de l’Ontario, l’Ordre a créé un guide d’agrément pour faciliter la compréhension des nouveaux éléments du programme prolongé. Ce guide tient compte des nouvelles conditions du Règlement sur l’agrément des programmes de formation en enseignement.

Le conseil a modifié le Règlement sur les qualifications requises pour enseigner en fonction des changements issus de la mise en œuvre du programme prolongé.  Les personnes qui désirent s’inscrire à l’Ordre mais qui ont achevé leur programme avant le 1er septembre 2015 peuvent suivre des cours menant à une QA de l’annexe C pour se conformer à la nouvelle exigence relative à la durée.

Les consultations et la communication ont aussi joué un rôle important dans l’élaboration et le lancement de notre recommandation professionnelle sur le devoir de signaler, lequel oriente les membres qui soupçonnent qu’un enfant est victime de maltraitance ou de négligence. Cette recommandation vise à enrichir le jugement professionnel de nos membres d’un bout à l’autre de la province. En tant qu’ordre professionnel, il nous incombe, d’un point de vue légal et éthique, de fournir de telles recommandations à nos membres.

Élaborée à l’aide de la rétroaction de notre conseil, de nos membres, de notre personnel, de nos partenaires en éducation, ainsi que de représentants des services de la protection de l’enfance et des services de police, la recommandation explique ce qu’il faut signaler, quand et comment faire un signalement et à qui s’adresser. Nous avons envoyé directement le document par la poste à nos 243 204 membres. Cela leur a permis de se familiariser avec les signes de maltraitance et de négligence afin de pouvoir faire rapport immédiatement de leurs soupçons et de réfléchir pour s’assurer qu’ils ont fait tout leur possible pour protéger les enfants. Le conseil a approuvé la recommandation professionnelle en juin. Se sont ensuivies des séances d’information à l’intention de nos partenaires en éducation et des médias à Ottawa, à Sudbury, à Thunder Bay, à Windsor et à Saint Catharines. Des représentants des sociétés d’aide à l’enfance et des services de police locaux se sont joints à nous pour examiner quels seraient les obstacles au signalement de maltraitance et de négligence d’un enfant.

Les enseignants savent qu’il faut comprendre avant d’agir. Le programme prolongé et la recommandation professionnelle exemplifient nos efforts pour améliorer la connaissance, la compréhension et le jugement professionnel de nos membres. Mais il existe bien d’autres exemples!

En 2015, nous avons continué d’informer le public sur notre rôle grâce à une initiative publicitaire à la radio et en ligne, ainsi qu’à l’aide de blogues, d’évènements communautaires et de visites à la moitié des 72 conseils scolaires de l’Ontario. Le nombre d’abonnements à La Norme, notre cyberbulletin trimestriel, a augmenté de 100 pour cent au cours des neuf premiers mois de l’année. En outre, plus de 40 centres de la petite enfance ont demandé qu’on leur envoie plus de 13 500 brochures, en français et en anglais.

Nous avons également simplifié nos processus et procédures. Notre application a été modifiée afin de permettre à nos membres, entre autres, d’user plus facilement de leur jugement professionnel en votant aux élections du conseil de 2015.

Les fournisseurs de cours menant à une QA peuvent désormais mettre à jour les renseignements sur leurs programmes en temps réel, et ce, au profit de nos membres qui cherchent de nouvelles occasions d’apprentissage. Plus de 370 cours sont offerts en ligne et à 37 endroits d’un bout à l’autre de la province. Chaque année, nos membres suivent plus de 37 000 cours afin de répondre aux besoins des élèves et de mieux les comprendre, d’acquérir une nouvelle compétence ou d’explorer un tout autre domaine d’apprentissage.

En outre, nous avons amélioré notre demande d’inscription en ligne pour permettre aux postulantes et postulants de faire plus facilement le suivi du traitement de leur demande en consultant la page de statut de leur dossier.

À l’automne 2015, pour permettre à nos membres de rester à la fine pointe de la technologie, nous avons commencé à travailler sur une application adaptée aux tablettes. De plus, au cours de l’année, nous avons eu davantage recours aux médias sociaux Twitter et Facebook ainsi qu’aux cyberbulletins pour communiquer avec nos membres et le public.

Nous avons continué à suivre notre plan de travail pluriannuel pour améliorer l’accessibilité, conformément à la Loi sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario. Nous avons notamment créé et ajouté des sous-titres codés et non codés à nos vidéos pour les personnes qui peuvent voir mais pas entendre, et des descriptions vidéos pour celles qui peuvent entendre mais pas voir.

Nous avons aussi eu recours à la technologie pour améliorer l’efficacité des processus de travail à l’interne et de la demande d’inscription en ligne.

Dans le cadre de la révision continue de ses opérations, le comité du contrôle de la qualité a conclu que les nouveaux processus simplifiés qu’a mis en place l’Ordre lui permettent de remplir son mandat avec efficacité et efficience.

L’élection de notre septième conseil en 2015 constitue un important élément de notre travail de régie. De 2 mars au 7 avril, nos membres ont voté pour combler 23 sièges au conseil. Afin de faciliter ce processus, nous avons créé un formulaire en ligne pour aider nos membres à autoévaluer s’ils sont admissibles à soumettre leur candidature. De plus, pour la première fois, nos membres ont pu voter par l’entremise d’un appareil mobile.

Service exemplaire

Les élections du conseil en 2015 ont entraîné de nombreux changements :

Les membres du conseil qui ont été en service jusqu’au 30 juin, mais qui ont terminé leur mandat après les élections, sont : Stefanie Achkewich, EAO; Alexander (Sandy) Bass, EAO; Evie Basztyk-Benishek, EAO; Christine Bellini, EAO; Merzak Damou, EAO; Irene Dembek, EAO; Gale Dores, EAO; Marc Dubois, EAO; Jacqueline Gray, EAO; Allyn Janicki, EAO; Mary Lou Mackie, EAO; Adannaya Nwaogu, EAO; Liz Papadopoulos, EAO; Louis Sloan, EAO; Kara Smith, EAO; et Demetri Vacratsis, EAO. Le mandat de Clyde Glasgow, EAO a pris fin le 24 juin 2015 et celui de Monique Lapalme Arsenault, le 18 juin.

À la suite des élections, se sont joints au conseil : Brian Beal, EAO; Irene Cheung, EAO; Ann Ciaschini, EAO; Susan Elliott-Johns, EAO; Tim Gernstein, EAO; Shannon Marcus, EAO; Richard Michaud, EAO; William Ngassam, EAO; Sara Nouini, EAO; Rob Ryan, EAO; Anthony Samchek, EAO; Jennifer Stewart, EAO; Stéphane Vallée, EAO; et Nicole Van Woudenberg, EAO.

De plus, nous avons accueilli les nouveaux membres nommés suivants : Tom Potter (le 22 juillet); Jane Ishibashi (le 25 août); et Marie-Thérèse Hokayem (le 8 septembre). Deux nouveaux membres élus se sont joints au conseil le 15 octobre : Brigitte (Bidal) Piquette, EAO; et Ravi Vethamany, EAO.

Le mandat de nombreux membres du conseil a chevauché le sixième et le septième conseil : Jean-Luc Bernard, EAO; Shabnum Budhwani; Marie-Louise Chartrand; Monique Châteauvert (jusqu’au 8 juillet); Angela De Palma, EAO; Elizabeth Edgar-Webkamigad, EAO; Dobi-Dawn Frenette (jusqu’au 18 décembre); Robert Gagné; Godwin Ifedi; Matthew Kavanagh, EAO; Shanlee Linton, EAO; Myreille Loubert, EAO; Bill Petrie; Terry Price, EAO; Vicki Shannon, EAO; Wes Vickers, EAO; Ronna Warsh; et Marie-Claude Yaacov.

Le 6 juillet a eu lieu la réunion inaugurale du nouveau conseil avec 14 nouveaux membres élus. Après les élections, il est resté deux postes vacants pour la région du Nord-Est. Brigitte (Bidal) Piquette, EAO et Ravi Vethamany, EAO ont rempli ces postes. En outre, sept membres élus sont retournés au conseil.

Finances

Le conseil a approuvé des lignes directrices pour aider ses membres à reconnaître les conflits d’intérêts réels et potentiels, ainsi que la partialité et l’apparence de partialité. De plus, les règlements administratifs de l’Ordre précisent dorénavant que, dans le cadre de son rôle, le comité des finances sert aussi de comité d’audit et doit examiner la portée de l’audit annuel, les honoraires d’audit et les constatations d’audit.

Grâce à une gestion prudente et une recrudescence de nouveaux membres qui ont réglé leur cotisation annuelle vers la fin de l’année, l’Ordre a bénéficié d’un excédent de fonctionnements de 1 137 174 $; son budget de fonctionnement de 2015 a été de 40 741 300 $. Le conseil a maintenu la cotisation annuelle à 150 $. Un peu plus de 4 800 personnes ont présenté une demande d’inscription à l’Ordre avant la mise en œuvre du programme de formation à l’enseignement prolongé, ce qui a fait grimper le nombre total de membres à 243 204 pour l’année.

Une année d’accomplissements

En mars, Liz Sandals, la ministre de l’Éducation de l’Ontario, s’est adressée au conseil. Elle a félicité l’Ordre pour avoir défendu la profession enseignante et appuyé les recommandations de l’enquête sur le décès de Jeffrey Baldwin portant sur le devoir des membres de déclarer s’ils soupçonnent qu’un enfant est maltraité ou négligé.  

Le comité de protection de l’intérêt public a continué à transmettre ses rapports au conseil sur les sujets suivants : perfectionnement professionnel et actualité; lettres d’approbation temporaire; lettres de permission; élaboration de recommandations professionnelles; et processus d’agrément.

En juin, le conseil a officiellement prolongé le projet pilote d’accepter les présentations du public à ses réunions trimestrielles. On avait enjoint au comité exécutif d’examiner et de faire des recommandations sur l’initiative en juin 2017.

Le conseil a approuvé la création d’un processus de perfectionnement professionnel continu pour veiller à ce que les membres du conseil restent à l’affût des enjeux liés à la législation en éducation et dans d’autres domaines pertinents à leur rôle. On a aussi décidé que, dans la mesure du possible, le conseil utiliserait un logiciel pour voter, compter les votes et en faire rapport chaque fois qu’il y aurait un vote inscrit dans les procès-verbaux des réunions du conseil. Le conseil a adopté eSCRIBE pour voter et faciliter l’accès aux documents pertinents pour les réunions. Les membres du conseil ont pu accéder à ce logiciel, n’importe où.

Le conseil a recommandé à la ministre de l’Éducation de modifier la réglementation régissant les membres du conseil pour permettre la création d’un comité de gouvernance remplaçant les comités de mises en candidature et des élections.

Le conseil a aussi approuvé une politique sur les dons institutionnels pour le programme de bourses de l’Ordre. C’est avec plaisir que nous avons présenté la Bourse d’excellence en formation à l’enseignement Joseph-W.-Atkinson à Emily Runstedler, la Bourse de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario pour les cycles primaire et moyen ou moyen et intermédiaire à Alexis de la Torre, et la Bourse de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario pour les cycles intermédiaire et supérieur à Nadine Wyczolkowski.

L’Ordre a établi comme priorité organisationnelle de ne plus avoir recours au NAS dans ses pratiques commerciales. À l’avenir, nous allons poursuivre nos efforts pour que nos partenaires cessent aussi d’utiliser le NAS comme unique identifiant pour le transfert de données.

Enfin, nous avons révisé notre présentation destinée aux facultés d’éducation de l’Ontario en nous servant d’un logiciel et d’un outil de narration en mode infonuagique. Cette présentation visuellement accrocheuse porte sur cinq domaines : le professionnalisme et ses répercussions; la réglementation et l’autoréglementation; la place de l’Ordre dans le secteur de l’éducation; le rôle de l’Ordre; et les services et le soutien aux membres de l’Ordre.

Nous fixons la norme pour un enseignement de qualité, et notre travail continue de croître et d’évoluer. Nos priorités sont claires :

Tout cela ne pourrait se concrétiser sans la direction et le leadership visionnaire de notre conseil; sans l’engagement, l’énergie et la créativité de notre personnel; et sans la généreuse participation de nos nombreux partenaires. À chacun d’entre eux, je tiens à exprimer ma gratitude.

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