Mot du registraire
La profession enseignante de la province a connu, en 2013, une année fructueuse en matière d’autoréglementation.
Certains changements prévus ou mis en œuvre ont donné lieu à de nouvelles directions fondamentales visant à renforcer la confiance que le public accorde à la profession enseignante en Ontario pour les dix prochaines années et même plus.
Par exemple, la ministre de l’Éducation a annoncé des plans pour la création d’un programme de formation à l’enseignement prolongé dans les facultés d’éducation de l’Ontario, lequel s’appuie fortement sur le leadership et l’appui de l’Ordre. Les modifications promises reflètent les conseils de l’Ordre et des membres de la profession. En effet, les nouveaux pédagogues réclament, depuis des années, une plus longue période de pratique de l’enseignement durant la formation initiale. En septembre 2015, ils l’auront. Le nouveau programme sera de quatre semestres à temps plein (au lieu de deux) et comprendra une période de stage d’au moins 80 jours (au lieu de 40). En outre, ils auront des occasions d’apprentissage enrichi afin de faire le lien entre la théorie et la pratique en matière de diversité, d’enseignement en Ontario, d’utilisation pédagogique de la technologie, de santé mentale, d’éducation de l’enfance en difficulté et de bien-être, entre autres, y compris les mathématiques et la littératie.
L’Ordre a examiné les règlements, produit un guide sur l’agrément et modifié les exigences pour obtenir l’autorisation d’enseigner afin de les aligner au programme de formation à l’enseignement prolongé. Nous tenons le public et nos membres au courant des modifications; l’examen des changements apportés aux programmes fera partie de notre processus d’agrément. C’est une initiative importante. Notre leadership reflète notre engagement à servir l’intérêt du public en veillant à ce que les nouveaux pédagogues continuent d’avoir des occasions de développer leurs compétences et connaissances. Une fois mis en œuvre, le programme prolongé contribuera de façon importante à la qualité de l’enseignement en Ontario, et ce, pendant de nombreuses années.
Les élèves reçoivent un enseignement de qualité qui commence par une excellente formation et se poursuit par un perfectionnement professionnel continu.
En tant que registraire, j’ai le privilège de déterminer les cours et programmes menant à une qualification additionnelle (QA) qui satisfont aux conditions d’agrément. En 2013, nous avons agréé 490 cours menant à une QA offerts par 38 fournisseurs en Ontario. Pour aider ces fournisseurs, nous avons amélioré notre système de gestion de l’information sur l’agrément et y avons ajouté des outils pour signaler facilement les modifications importantes apportées à leurs programmes.
En 2013, le Regis College est devenu un nouveau fournisseur de cours menant à la QA Études religieuses de l’annexe D. Nous continuons de travailler avec plusieurs communautés des Premières Nations qui souhaitent devenir fournisseurs de cours menant à une QA dans un domaine de spécialisation lié à l’éducation des élèves des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Nous collaborons également avec les conseils scolaires désireux d’appuyer le perfectionnement professionnel des enseignantes et enseignants.
Nous persévérons dans la poursuite de notre objectif, soit d’assurer une plus grande efficacité, efficience et transparence.
Au printemps 2013, l’efficacité, l’efficience et la transparence ont servi d’assise au lancement de la quatrième recommandation professionnelle de l’Ordre. La Sécurité dans les milieux d’apprentissage : Une responsabilité partagée souligne les responsabilités qui incombent aux membres en tant que professionnels, et oriente leur jugement et leurs gestes. Afin de protéger les élèves, nos membres sont tenus de respecter la législation provinciale, les règlements et les politiques des employeurs. En outre, l’Ordre a fourni des conseils pratiques qui ont encouragé les pédagogues à reconnaître les problèmes de sécurité dans les milieux d’apprentissage, à réagir de façon appropriée aux incidents, à signaler toute situation anormale en détail et à réfléchir à leurs gestes dans le but d’apprendre, de croître et de continuer à garder les élèves en sécurité.
La même année, l’Ordre a continué d’apporter des changements à son processus disciplinaire afin d’améliorer l’efficience et la transparence. Le conseil a accepté les recommandations formulées dans un rapport indépendant rédigé par l’ancien juge en chef de l’Ontario, Patrick LeSage, à l'issue de son examen de nos pratiques disciplinaires.
Nous avons réussi à apporter certains changements, notamment à fournir un accès plus rapide et plus facile aux avis d’audience et aux décisions disciplinaires, augmenter le nombre d’audiences, et diminuer le temps alloué pour la rédaction des rapports.
En même temps, le gouvernement provincial a déposé la Loi protégeant les élèves qui comprenait ou modifiait les recommandations nécessitant une modification à la loi. Une fois adoptée, la législation permettra à l’Ordre d’acheminer directement les plaintes au comité de discipline, de révoquer immédiatement le certificat de qualification et d’inscription d’un membre reconnu coupable de mauvais traitements d’ordre sexuel, d’ouvrir au public les audiences de remise en vigueur, et de mettre en œuvre de nouveaux délais pour statuer sur les plaintes. Le projet de loi en était à sa deuxième lecture à la fin de l’année. Les mesures sont conçues pour protéger l’intérêt du public et protéger les élèves.
L’examen de notre processus disciplinaire et de nombreux tests menés auprès de groupes témoins ont révélé que nous devions communiquer davantage qui nous sommes et ce que nous faisons. C’est pourquoi le conseil a donné son approbation au développement d’une initiative de sensibilisation du public en alliant l’utilisation des médias et une stratégie d’engagement globale pour augmenter le soutien et le taux de sensibilisation de la communauté.
Des produits adaptés au nouveau slogan Fixer la norme pour un enseignement de qualité ont été conçus pour renforcer la sensibilisation du public et accroître la transparence de l’Ordre auprès des parents, des membres et des intervenants du secteur de l’éducation. La stratégie a été lancée en 2014.
Je remercie chaleureusement les membres du conseil de l’Ordre et notre personnel de l’attention, de l’expertise et du dévouement dont ils font preuve pour réglementer la profession enseignante en Ontario.
Un nouveau membre a été nommé au conseil en 2013 et cinq autres ont été nommés de nouveau pour continuer leur excellent travail : nous leur en sommes reconnaissants.
En mars, le mandat de Susan Robertson a été prolongé d’un an jusqu’au 19 mars 2014. Monique Lapalme Arseneault a été nommée au conseil pour un mandat de deux ans, du 19 juin 2013 au 18 juin 2015. En juillet, Monique Châteauvert a été nommée de nouveau pour deux ans, jusqu’au 8 juillet 2015. Marie-Louise Chartrand a obtenu un renouvellement de nomination de trois ans, du 20 octobre 2013 au 19 octobre 2016. La nomination de Robert Gagné au conseil a été renouvelée pour trois ans, du 3 novembre 2013 au 2 novembre 2016. Le mandat de Shabnum Budhwani a également été renouvelé pour trois ans, jusqu’au 15 décembre 2016.
Nous avons fait d’excellents progrès en 2013, on a de quoi être fiers. La voie est pavée pour des changements importants. La profession enseignante œuvre de façon à conserver le privilège d’autoréglementation et l’utilise dans l’intérêt du public. À chaque étape, l’Ordre s’engage à nourrir la confiance du public.